Le Conseil
d’Etat a condamné notre maire sortant à conduire lui même, et sans
confrontation avec une opposition souvent utile, le redressement de la
situation financière de notre commune, obérée par un premier mandat de
gestion laxiste et superficielle.
En validant
une décision préfectorale idiote mais régulière dans sa forme, la
justice administrative reste dans la ligne de l’inefficacité
administrative attachée à notre culture. L’Etat de droit trouve ici sa
limite dans l’état du droit, le formel absurde garde sa primauté sur le
réel.
Pour revenir à
Fayence, rappelons que l’initiative «préserver Fayence» de l’AdéFa,
confrontée à un inquiétant vide politique local, avait pour principal
objectif d’accompagner la démarche PLU, essentielle pour notre avenir
local, de l’intérieur du conseil municipal et avec le poids d’un
électorat.
Raté donc,
mais le suivi sera fait bien entendu de l’extérieur à partir d’un
agrément préfectoral adapté et avec les soutiens que voudront bien nous
apporter nos adhérents et sympathisants dans des conditions qui vous
seront proposées sans tarder.
«Préserver
Fayence» arrête là son activité, remercie ses lecteurs, surtout ceux qui
n’étaient pas directement concernés par l’élection fayençoise, et
confirme que globalement atteinte par une limite d’âge raisonnable il ne
lui sera pas possible de se préoccuper de l’horizon électoral 2020/2026
…
On peut
penser que le conseil reconduit, également vieillissant, n’aura pas fait
grand chose d’ici là faute de moyens et d’idées hors un ajustement très
significatif de la fiscalité locale pour tenir la dépense courante déjà
initiée et le retrait partiel de la manne financière d’Etat.
L’avenir de
notre commune reposera alors surtout sur son intégration efficace dans
un Pays de Fayence heureusement dynamisé par ses nouveaux animateurs.
Il serait
cependant bon qu’une ou des relèves se mobilisent en temps utile pour
aborder efficacement ces rendez vous, c’est à dire en évitant
l’improvisation tardive qui a été notre limite.
Cordialement.
Patrick Schreiber, invalidé à 0,07€*
*écart de
prix timbre normal et basse vitesse, l’administration ne sait plus
distinguer économie et économies de bouts de chandelles qui lui font
occulter le sens même de sa mission…
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