mardi, mars 23, 2010

Journée mondiale de l'eau 22 mars 2010 l'occasion de disserter sur les limites de la planète que rencontre notre espèce


La journée mondiale de l'eau ce 22 mars est passée presqu'inaperçue. Pourtant l'eau douce est un élément des nombreux déséquilibres qui menacent l'humanité sur la planète. Eau potable indispensable pour vivre, une eau pure et saine pour la santé... Eau pour l'agriculture, indispensable à la production de notre nourriture sur les terres cultivables, irriguées ou arrosées par les pluies. Les chiffres et statistiques globales sont préoccupants. Mais les différences marquées selon les continents et régions le sont encore davantage. Même si la France est bien pourvue dans son ensemble, chez nous aussi les disparités existent. Et en pays de Fayence, l'eau devient "rare" vu l'accroissement de population que certains maires aiment contempler. Ce dossier n'est pas spécifique à notre canton. Mais nous sommes partie intégrante de notre pays et du monde. La journée mondiale de l'eau 2010 incite à la réflexion et à une prise de conscience de nos responsabilités.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Les "spécialistes" du pays de Fayence pensent
à faire des petits "trous" genre forages. dans la plaine pour satisfaire un éventuiel déficit en eau. Dont acte. Simple question : quel en est le degré de pollution, qui et comment traiter cette eau ?
Yes, it is !

pratclif a dit…

Il est connu par les travaux du BRGM depuis longtemps que les ressources en eau de la plaine sont impropres à la consommation humaine pas seulement en raison de pollution mais en raison de la composition chimique liée à la géologie. Vous trouverez dans la rubrique "eau" les données sur le sujet. Cette eau peut être utilisée pour les besoins agricoles pour cultures irriguées. Nous en revenons toujours au même point. Pour la consommation humaine nous n'avons que la Siagnole avec environ 10 millions de m3 par an. Tout accroissement d'urbanisation et de population finira par buter sur le mur de l'eau. Et l'utilisation de l'eau du lac St Cassien et sa potabilisation n'est pas pour demain.

pratclif a dit…

application en pays de Fayence... leçon des régionales 2010.... voir mon billet de ce jour.

Anonyme a dit…

Ecologie :
Saviez-vous que l'élevage des bovins sur la planète dégage plus de CO² que tous les véhicules en circulation, sur cette même planète ?
De mémoire, 18% de CO² par l'élevage (méthane) contre 15% pour l'automobile.
Ressources alimentaires :
La quantité d'énergie avalée sous forme de viande est très largement inférieure à celle qu'il a fallu pour la constituer (quantité de céréales avalée par l'animal).
Je ne me rappelle plus des proportions, mais le facteur est supérieur à 2 (de l'ordre de 4 il me semble).
Tout cela ne donne-t-il pas à réfléchir ?
Mangeons du poisson, me direz-vous. On résoudra le problème du méthane (sauf à ce que les poissons "pètent" en silence), mais pas celui de la souffrance (que nous y soyons moins sensible, n'est pas un critère d'évaluation). Quant au problème des ressources alimentaires, il se présente sous une forme encore plus radicale : on pêche déjà largement plus vite que le poisson ne se reproduit, sans compter les perturbations que nous créons dans l'écosystème maritime qui ne fait que ralentir encore plus les cycles de reproduction (sur certaines espèces ou zones de pêche, le déficit est déjà constaté de façon alarmante).
Reste les insectes : protéines, quantité. Souffrance à déterminer. En tout cas, c'est bien eux qui auront raison de nous !
Ben

Anonyme a dit…

Oui et alors nous allons vers une mise en place de cartouches filtres au cul des vaches de Rebuffel (vaste programme connaissant François) et les mangeurs de pois chiche (pas mal dans le canton ).Eux ils sont au RSA CMU couchent à 8 dans un 2 piéces rue du Vallat touchent à 3 l'alloc logement, pour eux pas de CO que des chichons voir Var Matin de ce jour!!!!.France léve toi.
Les élections sont dans 2 ans !!! pour mémoire voir les élections du canton.
BCBG de Callian

pratclif a dit…

Le chiffre généralement cité par les scientifiques (FAO) pour le méthane des ruminants est de 18% des gaz à effet de serre en équivalent CO2; une molécule de CH4 ayant un effet de serre 23 fois supérieur à une molécule de CO2. Cliquer.

Les animaux, comme nous, sont hétérotrophes c'est à dire qu'ils tirent leur énergie, non directement du soleil, mais de plantes qui sont autotrophes car tirant leur énergie directement du soleil par la photosynthèse, ou d'animaux qui ont mangé des plantes. La production de viande animale requiert plus de nourriture puisque comme nous les animaux doivent assurer leur propre métabolisme. Les ruminants mangent de l'herbe et le rapport est de l'ordre de 10kg ingérés par kg de viande produite. Voir ici. Pour la volaille le rapport est de 4-5, de même que le porc. Car volailles et porcs mangent la même chose que nous cad. nos restes. Les ratios s'expriment plus précisément en kilocalories.

Le partage des terres cultivables entre céréales pour l'alimentation humaine, prairies pour l'élevage des ruminants est un des problèmes de l'agriculture au 21è siècle; si toutes les céréales étaient utilisées pour faire de la viande bovine, vu le rapport de 10 à 1, les terres cultivables ne pourraient nourrir que 3 milliards d'habitants disent les spécialistes. Vu notre consommation élevée de viande, nous affectons à l'élevage une partie des céréales et comme nous n'en avons pas assez nous importons massivement du soja du Brésil lequel est un OGM. La viande que nous mangeons contient donc des OGM.

La surpêche des mers et des océans conduit à la raréfaction des ressources halieutiques; nous en sommes restés à la technique de la chasse en ce qui concerne la pêche. L'aquaculture est une solution pour y remédier, comme l'élevage le fut par rapport à la chasse depuis 8000 ans. Mais l'aquaculture a aussi ses difficultés, notamment la pollution par l'accumulation des déchets à cause de la surpopulation dans les élevages, et la nécessité d'alimentation des poissons par la farine de poisson principalement les anchois par la pêche en haute mer. Bref rien n'est simple. Cliquer ici (doument INRA).

Tout ceci est expliqué en profondeur dans le livre de Bruno Parmentier "Nourrir l'humanité, les grands problèmes de l'agriculture au 21è siècle" préfacé par Edgar Pisani; dans l'ouvrage de Philippe Coulomb de l'INRA pour la FAO; et dans le livre d'Hervé Lebras démographe "Vie et mort de la population mondiale". Vous trouverez les liens dans ce dossier "Resister à la pression foncière
préserver nos terres agricoles"
(ce sont les liens 5 6 et 10).

Anonyme a dit…

Il vaudrait mieux cesser de se pencher sur des faux problèmes et regarder en face les vrais problèmes : pénurie d’eau potable en raison d’une insuffisance d’installations techniques, déficit d’approvisionnement en énergie privant d’électricité des milliards d’êtres humains (le nucléaire restant le secteur le plus prometteur), optimisation de la production alimentaire grâce aux biotechnologies