dimanche, mai 25, 2008

Changement climatique, développement durable; économie, croissance, pouvoir d'achat...tout cela est-il conciliable?

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Le climat est en train de se modifier. La science nous indique que nous devrions chercher à limiter la future augmentation de la température moyenne de la planète à 2°C au-dessus des niveaux préindustriels afin de limiter les dommages.
L'objectif «2°C» réclame des politiques destinées tant à s'adapter au changement climatique qu'à l'atténuer. Malgré la mise en oeuvre des politiques déjà adoptées, les émissions planétaires s'accroîtront vraisemblablement dans les vingt prochaines années et des réductions mondiales d'au moins 15% des émissions d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990 sembleraient nécessaires, requérant des efforts conséquents.

Ne rien faire n'est pas une option raisonnable. Plus on attend pour agir, plus on augmente le risque de changement climatique irréversible, puisque l'on se ferme les options permettant de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à des niveaux inférieurs.
La science du changement climatique continue à se développer et les constatations de demain pourraient révéler que le changement s'opère encore plus rapidement qu'il n'y paraît aujourd'hui. Par conséquent, une politique climatique rationnelle à moyen et à long terme devrait être basée sur une stratégie de flexibilité. Cette stratégie permettrait de s'orienter à l'avenir vers un taux de concentration même inférieur à l'objectif initial, si les nouvelles connaissances scientifiques en indiquent la nécessité.
L'atténuation du changement climatique implique des ajustements considérables pour nos sociétés et nos économies, tels que la restructuration des systèmes d'énergie et de transport. Il est donc impératif de doser les mesures d'adaptation et d'atténuation avec le temps de la manière la plus efficace et la moins coûteuse, pour pouvoir réaliser nos objectifs environnementaux tout en maintenant notre compétitivité économique.
P.T.

pratclif a dit…

Voir ma réponse à un sceptique du changement climatique publié dans le billet sur les rencotres EcoBio.

Anonyme a dit…

Nous sommes tous à discuter (voir nous chamailler) sur les habitudes à prendre pour épargner la planète d'un changement climatique brutal... nous négocions notre façon de vivre...

et pendant que nous, pauvres c... de citoyens que nous sommes, stupides prétentieux et vaniteux croyons détenir la vérité sur l'attitude à prendre, les militaires inventent des armes climatiques.

lire le livre de Marc Filterman, "Les armes de l'ombre", aux Editions Carnot (disponible chez Amazon)

pratclif a dit…

"Nous sommes tous à discuter (voir nous chamailler) sur les habitudes à prendre ...."
Le GIEC c'est pas 2500 scientifiques de tous les pays qui se chamaillent.... Voir le site du GIEC.

Je trouve le lien suivant sur Marc Filterman, et le "Les armes de l'ombre",

pratclif a dit…

Le dernier rapport du GIEC (2007) groupe I consacré à l'observation des changements climatiques est ici.

Anonyme a dit…

non, c'est sur, eux ne se chamaillent pas... celà n'empêche en rien le pouvoir économique et politique de commander à l'armée des armes climatiques.
Nous refusons l'idée de complot, que ce soit dans les attentats du 11 septembre, dans le changement climatique, etc. Il faut au contraire réfléchir avec cette possibilité, et tout devient souvent plus limpide... et bien sur plus angoissant

pratclif a dit…

??? Armes climatiques ???? Voir ce lien.

Anonyme a dit…

L'écologie sociale, c'est avant tout le postulat suivant : les problèmes écologiques sont, à l'origine, des problèmes sociaux. Ce n'est qu'en modifiant les relations entre êtres humains, en les basant sur des principes plus coopératifs et moins hiérarchiques, que l'homme peut espérer vivre dans une société accordée avec la nature. Intégrant écologie, politique, philosophie et théories sociales, ce mouvement nous montre ce que la société pourrait devenir en utilisant de meilleure façon les moyens dont elle dispose. Elle n'entend plus se contenter de ce qui est, mais cherche à obtenir ce qui pourrait être.

Selon Bookchin, pour être idéale, la société doit avant tout se libérer de toute domination et hiérarchie, ainsi que de l'ensemble des discriminations (envers les femmes, les étrangers, les homosexuels, etc.). Quant à devenir écologique, elle ne le peut qu'en se décentralisant. Terminé les métropoles toujours plus grandes, il faut, au contraire, retourner aux communautés de tailles réduites, pour permettre à l'homme d'évoluer dans un milieu qu'il connaît et auquel il puisse s'identifier. Parallèlement, le système étatique que nous connaissons pourrait être avantageusement remplacé par une organisation en communes confédérées, chacune administrée par une assemblée formée de l'ensemble des ses habitants. L'organisation politique proposée n'est quelque part pas si éloignée de notre système confédéral. La grande différence est que la politique ne se verrait plus exercée uniquement par des professionnels membres d'un parti. Elle serait pratiquée directement par les citoyens, selon un système de démocratie directe appelé le 'municipalisme libertaire'.

Ce que recherche l'écologie sociale, c'est avant tout libérer les hommes et les femmes du besoin, de la domination et de la pression exercée sur eux par la société et les autorités. Ce n'est qu'à cette condition que l'on pourra se sortir de la crise psychologique et sociale subie aujourd'hui. Il est nécessaire de mettre fin au sentiment de plus en plus répandu de détachement, d'isolement et d'impuissance à changer l'état des choses. L'écologie sociale veut inciter les gens à faire connaissance, à se rassembler, à coopérer. Revaloriser les liens sociaux peut donner lieu à l'éclosion de relations constructives d'entraide et de solidarité nécessaires à la vie en communauté. Il faut également amener l'homme à gérer ce qui concerne sa propre vie, par une participation active et directe aux prises de décisions. Une plus grande implication dans les questions de société susciterait une prise de conscience de notre appartenance à une communauté et à un environnement. Elle mettrait en avant nos responsabilités envers eux.

Il est impératif pour l'homme de se transformer, de devenir responsable et d'agir de façon raisonnée. Une remise en question est nécessaire pour amener de nouvelles valeurs éthiques et morales indispensables au bon déroulement des relations économiques et sociales qui régulent notre existence. Il est impératif pour l'humanité de retrouver des bases plus justes, plus libertaires et écologiques. Les mettre en place demande une nouvelle économie, morale celle-ci. Son but ne serait que de gérer les ressources de façon à permettre à chacun d'obtenir le nécessaire pour assurer sa survie sans mettre en péril la biosphère. En d'autres termes, l'humanité doit développer une conscience écologique et adapter ses besoins au milieu dans lequel elle vit.

Bien entendu, une importante transformation des institutions existantes et beaucoup de réformes seront nécessaires. Si la révolution culturelle et sociale envisagée ne se fera pas du jour au lendemain, elle peut être mise en place progressivement, par l'éducation principalement, ainsi que la diffusion et l'explication de ces principes. L'écologie sociale cherche à faire réfléchir et débattre, à faire participer les gens, les pousser à chercher des solutions et prendre des initiatives. Les différentes mesures qu'elle propose sont trop diverses et nombreuses pour être développées ici. Pour une vision d'ensemble, il est recommandé de lire l'ouvrage 'Une société à refaire' de Bookchin. Ses idées radicales, voire utopistes pour certains, se basent avant tout sur les capacités humaines. Elle ne propose pas de miracles, plutôt des efforts et des sacrifices, mais ne demande rien d'impossible non plus. L'écologie sociale se base sur notre potentiel actuel, mettant en avant ce qui a déjà été fait par le passé et les possibilités technologiques de notre monde moderne.

Alors, joli rêve ou but à atteindre ? Pour les écologistes sociaux, ce n'est malheureusement pas un choix, ce sera l'utopie… ou la fin du voyage.

JL V

pratclif a dit…

Ce commentaire me fait réfléchir. Depuis toujours et dans toutes les circonstances, l'homme tâtonne pour s'adapter aux conditions et à l'évolution de son environnement. Depuis 35 000 ans que nous avons laissé des traces d'acculturation sur notre planète, (apparition certaine d'Homo.sapiens.sapiens, ou homme moderne que nous sommes, cf. grottes de Lascaux), nous avons développé toutes les techniques et toutes les cultures que nous connaissons aujourd'hui.

Partis de quelques milliers d'individus il y a 35 000 ans, nous sommes aujourd'hui 6.8 milliards et nous ne sommes pas parvenus à assurer à tous une existence digne; il y a aujourd'hui 850 millions de personnes qui meurent de faim. Voir ici. Et voir ici les objectifs du millénaire. Mais nous sommes toujours une partie de la biosphère et notre sort d'espèce est lié à l'évolution de la biosphère.

Nous tâtonnons depuis toujours et continuerons de le faire: génocides et guerres, famines, etc... Nos politiques, au niveau local, national et international, sont le reflet de cette humanité qui tâtonne et souvent se trompe. L'actualité en ce mois de mai 2008 - hausse du pétrole, crise chez les pêcheurs, les transporteurs et les agriculteurs, augmentation des produits agricoles alimentaires dans le monde, biocarburants, OGM, produits toxiques dans les aliments, dans l'air et dans les eaux et leur influence mesurée sur la santé, etc. etc. en sont les manifestations d'aujourd'hui. La deuxième guerre mondiale en Europe et en Asie entre 1939 et 1945 avec les destructions massives et les millions de morts, les massacres de Nankin, les bombardements massifs de Dresde, les bombes atomiques larguées sur le Japon, en étaient les manifestations hier.

Il faut donc que les politiques, ceux d'entre nous qui s'emploient à décider comment s'adapter à l'environnement et à son évolution, écoutent la société; car nous sommes tous embarqués sur le même navire qui menace de sombrer avant qu'on ait pu mettre en oeuvre des solutions appropriées... car l'homme n'aime pas les cassandres; le "court-termisme" et l'électoralisme sont la règle de nos politiques, une fois installés au pouvoir.

Tout porte à croire aujourd'hui que notre espèce est la cause des déséquilibres qui risquent de provoquer notre extinction. Le changement climatique qui s'annonce et s'accélère, suite au CO2 rejeté massivement dans l'atmosphère (28.6 milliards de tonne en 2007), le déséquilibre des océans et le danger de libération massive de méthane encore plus actif que le CO2 comme gaz à effet de serre, sont la menace la plus préoccupante. Voir ici le cycle du carbone, encore mal connu, dans les océans.

L'extinction du permien vit la disparition de 95% des espèces vivantes il y a 250 millions d'années et certains scientifiques l'expliquent par une libération massive de méthane des océans.

Anonyme a dit…

Mais qui donc vous empêche d'être au pouvoir? la crainte de perdre une élection ou le démon de dire,et redire.
Vous qui avez des idées a ne savoir que faire.Il existe des publications qui enbauchent les seniors pour des articles d'hebdomadaires

pratclif a dit…

Je ne sais pas comment prendre ce commentaire: un compliment ou une critique. Allez, je considère que c'est un compliment! Je n'ai pas besoin d'écrire dans un hebdomadaire, ces blogs me suffisent largement et je ne suis pas seul; voyez le nombre de ceux qui y contribuent (crédits, et certains commentaires, dont le votre). Pouvoir? J'ai contribué aux actions d'ONG qui ont récémment convaincu la République Démocratique du Congo d'annuler tous les contrats miniers conclus avec ce que je qualifie des "pirates des Caraïbes" qui se proposaient d'extraire les ressources (Cuivre, Coltan) principalement à leur bénéfice et en laissant les populations locales dans la pauvreté. Voir le blog Kamoto. Enfin concernant l'action de ceux qui nous gouvernent voyez ce que j'ai écrit. A cause de "court-termisme" ils sont souvent en retard d'un, voire deux métros. A nous de participer activement, avec d'autres, pour les aider à réussir. C'est ce à quoi ces blogs veulent contribuer, en toute modestie.

Anonyme a dit…

Je suis allé faire un tour sur le lien ci dessus pour y découvrir le projet "HAARP".

EFFRAYANT !!!!

lorque des "romanciers" tels Michel Houellebeck évoquent le clonage qui continue dans les laboratoires privés, on se demande si nous ne sommes pas un peu manipulés par les médias qui ne croient pas aux mensonges, mais qui les répètent...
lA PENSEE UNIQUE EXISTE, JE L'AI RENCONTREE mais je me soigne !!!

pratclif a dit…

voici le lien cité par le commentateur sur HAARP; il y en a plain d'autres par google keyword Haarp.
Hoax, Canular???? vrai ??? je ne sais! on peut tout dire sur Internet. Franchement je ne sais pas!

Anonyme a dit…

JEAN PIERRE PETIT, directeur du CNRS, (voir sa bibliographie sur wikipédia)n'est pas un HOAX. Voir son site en cliquant "JP Petit" sur Google. JE RAPPELLE QUE JEAN PIERRE PETIT A RENCONTRE DES "ENNUIS" QUAND ON LUI A DEMANDE DE CESSER DES RECHERCHES SUR LA MHD. quelques années après, on apprenait que les états unis l'urss continaient ces recherches..

SYLVAIN

Anonyme a dit…

Coup de gueule d'un ingénieur responsable EDF concernant le 20 h sur TF1



> Un illuminé nous a donné une série de leçons sur les économies d'énergie.
>
> Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu'en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques,
> nous pouvions économiser 15% de notre consommation.
> Faux, nous économiserions alors 2 à 3%
>
> Le même nous a expliqué qu'en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d'énergie, nous pouvions économiser 30 à 35% d'énergie.
> Faux c'est 4 à 5 % que l'on peut économiser
>
> Il est évident que si la maison est équipée comme celle de l'arrière-grand-père, c'est à dire juste des lampes et pas de frigo, micro onde, lave linge, lave vaisselle, sèche-linge et j'en passe, car par rapport à la consommation de tous ces équipements celle des lampes est "peanut".
>
> Pour couronner le tout, une brillante journaliste de TF1 ( quelle chaîne instructive) a pris le relais et fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés : 15 % sur les veilleuses + 35% sur les lampes = 50% d'économie d'énergie !..
> .
> Elle n'est pas allé jusqu'à le dire, mais nous qui sommes particulièrement débiles, Avons deviné que demain, si nous suivions scrupuleusement ces instructions, on pouvait arrêter la moitié des centrales électriques !...
>
> Nous avons failli mourir idiots, mais pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant !
>
> Pour continuer dans la débilité profonde, la TF1 girl's nous a ensuite précisé que pour les 50% restants, on pouvait les alimenter avec des panneaux solaires
> qui produisent de l'électricité 'verte', en illustrant son propos d'une photo d'une belle maison avec un petit panneau solaire derrière.
> Là, j'ai failli chercher une arme, car on n'avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil, une absurdité aussi monumentale.
>
> En effet, pour produire ces 50 % restants, si on se base sur une consommation moyenne de 6 Kw (un abonnement classique sans chauffage électrique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres de panneaux solaires pour un coût de 89 628 *
>
> Calculez le retour sur investissement.
>
> Dans le chapitre 'c'est bon pour la planète', il convient d'ajouter que les panneaux solaires, on ne sait qu'en faire quand ils arrivent en fin de vie,
> car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants .
>
> Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d'énergies, Je suis à 100% pour, quand elles sont réalistes, mais de grâce pas d'intoxication de ce type en pleine heure d'écoute, ça frise l'indécence ou la malveillance.
>
> Pour continuer dans l'intox, connaissez vous Biville sur mer en Seine-Maritime ?
> C'est un petit village du littoral près de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre.
> Six engins de dernière génération qui occupent 4 kms de notre littoral normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur.
> Chaque éolienne à une puissance maxi de 2 mégawatts... quand le vent souffle fort.
> Ce n'est pas grand'chose comparé au 2600 mégawatt qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c'est toujours ça, surtout quand il fait très froid.
>
> Dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable (4 fois plus chère que celle de l'atome), mais c'est pas grave, EDF à obligation de la racheter (et cher).
>
> Mais revenons à nos 6 éoliennes ; depuis quelques jours il n'y a qu'une seule éolienne qui tourne, les 5 autres seraient elles privées de vent ?
> Que nenni, du vent il n'y en a pas depuis plusieurs jours, ce qui est généralement le cas quand il fait très froid, ou très chaud.
> C'est la nature, l'homme ne lui dicte pas encore sa loi.
>
> Mais alors, s'il n'y a pas de vent comment expliquer qu'une et une seule des éoliennes tourne ?
> La réponse est très simple : On veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n'hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais coté.
> Ben oui, ça ferait pas bien pour les habitants de la région qui n'ont pas encore accepté ça dans leur paysage, que de voir toutes les éoliennes à l'arrêt alors qu' il fait - 4 degrés
>
> Alors, tout simplement, on en fait tourner une ...en moteur (oui c'est possible, en lui donnant du courant!).
> Ça consomme un peu d'électricité, mais ça fait croire que ça produit de l'énergie.
>
> Il est temps d'arrêter de nous rabâcher tous les soir à la météo 'c'est bon pour la planète', parce que là, on sait plus trop ou est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils sont, en plus d'être malhonnêtes ou incompétents, les plus dangereux.
>
> L'électricité 'dite propre' sans fumées, sans CO2, sans atomes, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruise pas nos emplois et ne pas notre confort, ça n'existe pas, mises à part les centrales hydro.
>
> Dans 20, 30 ou 50 ans peut être....
>
> Dans mon entourage, je ne connais personne qui lave du linge propre, Ou qui met en route son lave vaisselle vide...
>
> Alors il est grand temps que les médias et leurs gilets à rayures servils qui nous desservent, arrêtent de nous prendre pour des demeurés, avec des reportages orientés, tronqués et des leçons de civisme qui ne tiennent pas la route.
>
> Ah oui, j'allais l'oublier : j'ai même entendu "l'innocente Evelyne Délias", nous dire, après sa page météo, "qu'il ne faut pas mettre trop de chauffage dans la voiture car ça consomme du carburant et "c'est pas bon pour la planète".
>
> Evelyne, si tu avais pris des cours de mécanique, tu saurais que le chauffage de la voiture récupère la chaleur de l'eau du circuit de refroidissement du moteur et cette eau chaude, il faut absolument la refroidir en la faisant passer soit dans le radiateur principal (celui qui se trouve derrière la calandre), soit dans le le radiateur du chauffage de l'habitacle, sinon c'est la mort du moteur !
> Si cette eau n'est pas assez refroidie, c'est même le ventilateur du circuit de refroidissement qui doit s'en charger en consommant de l'électricité pour tourner!
> Et ça ...'c'est pas bon pour la planète' par contre!
>
> On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants Verts alors que s'engager dans cette voie, est un désastre écologique et
> humain à brève échéance : flairant l'aubaine, de grands groupes Agro-alimentaires, défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l'alimentation humaine par ces Plantations destinées à la production de carburant 'vert' (50% de la production de maïs des USA aura été détourné cette année pour cette production, d'ou la famine au Mexique, premier acheteur de ce maïs).

> Vous doutiez vous de cet effet pervers du biocarburant?

> Mais c'est un autre débat et j'ai des palpitations déjà rien que d'y penser...

> Surtout, surtout, je vous en prie ..... INFORMEZ-VOUS !



PY F

pratclif a dit…

le problème c'est que ce texte circule sur le net depuis quelques semaines; il était d'abord publié du nom d'un Olivier H. chercheur au CNRS... J'avais publié et celui-ci m'a appelé pour dire qu'il était l'objet d'un canular de mauvais goût. Bref, tout ce qui circule sur le Net n'est pas à prendre sans précaution ni critique. Mais c'est vrai (voir d'autres articles publiés sur le blog) que les économies d'énergie ne sont pas à trouver principalement dans le veilleuses ni dans les lampes basse consommation. C'est le logement, les transports et les produits manufacturés les principales sources d'économies.

Anonyme a dit…

Merci Py F pour nous montrer comment TF1 est complice de la pensée unique. Et TF1 n'est qu'un maillon de la chaine...

Ceci dit, 6 % d'économie sur ma facture d'électricité en éteignant les veilleuses des appareils et en achetant des ampoules basse consommation, je suis preneur depuis qq années... et ces ampoules ont une longévité supérieure à la lampe traditionnelle. Je ne suis pas pour autant certain de faire des économies du fait de leur coût bien supérieur à une ampoule traditionnelle, mais à défaut de participer à la protection de la planète, j'ai au moins le plaisir de participer d'une certaine manière à lutter contre les monopoles tels qu'edf dont il me semble que les salariés ne sont plus complètement impartiaux du fait de leur participation en tant qu'actionnaires de l'entreprise.
Ceci dit, à propos des panneaux solaires, il est honnête de rappeler qu'ils contiennent un tas de cochonneries dans leur composition, mais il tout aussi honnête de dire que la tehnologie avance et que bientôt, nous aurons une seconde génération de panneaux solaires beaucoup plus neutres pour l'environnement.

Sylvain Scant